Transcription de l'interview de Claude Chauvigné en l'an 2000 en français
Le largage des réservoirs d'essence dont parle Claude n'était pas sans danger : "le 16 juin (1944), des chasseurs tirent sur un train militaire un peu au sud de la ville (de Poitiers), et sur des wagons et quatre locomotives en gare de triage. Lors de cette attaque, des réservoirs additionnels et largables des avions sont utilisés de manière innovante : contenant plus d’essence que nécessaire pour la mission, ils sont largués aux trois-quarts pleins sur les cibles, puis incendiés par des tirs de mitrailleuse lors du deuxième passage, amplifiant les dégâts" (Wikipédia https://fr.wikipedia.org/wiki/Poitiers_pendant_la_Seconde_Guerre_mondiale )
Transcription de l'interview de Claude Chauvigné en l'an 2000 en français
La Seconde Guerre mondiale : Through the Eyes of the Cape Fear est un projet commun de la bibliothèque William M. Randall de l'université de Caroline du Nord à Wilmington et du musée Cape Fear. L'expérience de la Seconde Guerre mondiale a été omniprésente dans la vie des personnes liées au sud-est de la Caroline du Nord ou y vivant actuellement. L'interview de Claude Chauvigné a été réalisée dans le cadre de cette recherche. https://library.uncw.edu/capefearww2/voices/031bio.html
Pertes 14e batterie - Selon évaluation de Louis Bourlaud
Il faut ajouter Fernand Hamelin, Maréchal des Logis à la 14e batterie, qui fut blessé lors du bombardement de Rennes le 17 juin 1940. Selon son fils Guy Hamelin qui m'a écrit en 2017.
Guy Hamelin : "Dunkerque, c’était un épisode sombre de l’histoire dont il n’a jamais vraiment voulu parler. Pas plus que de la « drôle de guerre » d’ailleurs. C’est plus ma mère qui lâchait quelques informations lors des réunions de famille, mais mon père ne relevait pas. Il était beaucoup plus prolixe sur sa période de captivité. J’ai pu lire les lettres qu’ils échangeaient entre la déclaration de guerre et le début mai 40, puis pendant la période de captivité.
Il a donc rejoint Neufchâteau (Vosges), son centre mobilisateur, et ensuite direction Haguenau. Après, je n’ai plus d’indication sur ses lieux de stationnement. Il était maréchal des logis, et avait été affecté à la 14e batterie, donc sous les ordres de Louis Bourlaud. En lisant les notes de ce dernier, j’en ai appris beaucoup sur le parcours du 212e en mai 40. Après leur court passage en Angleterre, ils sont donc revenus en France. Mais papa ne nous a jamais parlé que de Rennes, du bombardement, de ses blessures, de son bon copain Pierre Metge plus touché gravement que lui, et qui décédera rapidement. Papa voudra que mon frère ainé né en 1943 porte ce prénom. Mon père sera soigné à l’hôpital complémentaire de Rennes qui se trouvait rue Jean Macé.
C’est là que les Allemands viendront le chercher le mois suivant. Il va passer un an au Front stalag 133 à Rennes, tremblant régulièrement lorsqu’il y avait des départs pour l’Allemagne. Il sera libéré en juillet 41, et rejoindra Paris où il devra pointer régulièrement à la kommandantur. Il est officiellement démobilisé le 16 août 1941. Ironie du sort, l’officier français qui signe son ordre de démobilisation est le chef d’escadron Lallemand"
Le premier bombardement sur Rennes a lieu le 17 juin 1940, alors que la ville est encombrée de réfugiés et de militaires français et anglais en attente de redéploiement. Plusieurs Dornier Do 17Z de l'escadre allemande de combat 1/KG 76 survolent la gare à basse altitude, puis, après une boucle et l'attaque d'un train de réfugiés à Cesson-Sévigné, reviennent vers la ville. Plaine de Baud, 146 soldats français (203e et 212e d’artillerie lourde divisionnaire venant des Flandres), amenés pour défendre le réduit breton encore en projet, furent tués ainsi que 156 Anglais du Royal Engineer, dans un train qui aurait dû partir vers Brest à neuf heures. Sur les voies de la gare de triage de Saint-Hélier, 206 artilleurs du 222e RALD de la 53e DI et du 64e RALD, la plupart originaires du Midi de la France, trouvent également la mort. Quelques morts parmi les civils sont également à déplorer.
Source : Wikipédia https://fr.wikipedia.org/wiki/Rennes_pendant_la_Seconde_Guerre_mondiale
Située devant le 856 Market entre Powell et Stockton.
Albert S. Samuels immigra d'Autriche avec ses parents et arriva à San Francisco en 1893. Il devint horloger au 895 Market Street en 1909.
En 1915, Samuels commanda une horloge de rue à Joseph Mayer de Seattle. Lorsqu'il déménagea son magasin au 856 Market Street en 1943, l'horloge l'accompagna.
Albert Samuels est décédé en 1973 et son commerce a été vendu quelques années plus tard. L'horloge est devenue un monument historique de San Francisco en 1975.
En 1990, l'horloge s'est arrêtée. Les Market Street Timekeepers l'ont remise en état de marche et lui ont redonné son aspect d'origine. Elle a été inaugurée à nouveau le 20 octobre 2000.
Béziers - Le canal et les neuf écluses de Fonseranes
Les écluses de Fonseranes, communément appelées les neuf écluses de Fonseranes, sont un escalier d'écluses (neuf portes et huit bassins) situé à Béziers, dans l'Hérault, et constituant un ouvrage majeur du canal du Midi. Depuis 1858 et la construction du pont-canal de l'Orb, les deux dernières écluses ne sont plus utilisées.
L'échelle d'écluses comporte huit bassins de forme ovoïde (spécifique au canal du Midi), et donc 9 portes, permettant de franchir une dénivellation de 21,50 m, sur une longueur de 312 m. Au XIXe siècle, lorsqu'il a été décidé d'abandonner la traversée dans le lit de l'Orb et de construire un pont-canal, le 7e bassin a été modifié pour être raccordé au nouveau bief menant au pont. Ne sont donc désormais utilisées que six écluses (7 portes).
Selon Wikipédia https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89cluses_de_Fonseranes
Commentaires
Carnets de Campagne de Pierre Bourdieu
Carnet de guerre de Gabriel Bourlaud
Transcription de l'interview de Claude Chauvigné en l'an 2000 en français
Transcription de l'interview de Claude Chauvigné en l'an 2000 en français
https://library.uncw.edu/capefearww2/voices/031bio.html
Apprentissage de la lecture
Pertes 14e batterie - Selon évaluation de Louis Bourlaud
Guy Hamelin : "Dunkerque, c’était un épisode sombre de l’histoire dont il n’a jamais vraiment voulu parler. Pas plus que de la « drôle de guerre » d’ailleurs. C’est plus ma mère qui lâchait quelques informations lors des réunions de famille, mais mon père ne relevait pas. Il était beaucoup plus prolixe sur sa période de captivité. J’ai pu lire les lettres qu’ils échangeaient entre la déclaration de guerre et le début mai 40, puis pendant la période de captivité.
Il a donc rejoint Neufchâteau (Vosges), son centre mobilisateur, et ensuite direction Haguenau. Après, je n’ai plus d’indication sur ses lieux de stationnement. Il était maréchal des logis, et avait été affecté à la 14e batterie, donc sous les ordres de Louis Bourlaud. En lisant les notes de ce dernier, j’en ai appris beaucoup sur le parcours du 212e en mai 40. Après leur court passage en Angleterre, ils sont donc revenus en France. Mais papa ne nous a jamais parlé que de Rennes, du bombardement, de ses blessures, de son bon copain Pierre Metge plus touché gravement que lui, et qui décédera rapidement. Papa voudra que mon frère ainé né en 1943 porte ce prénom. Mon père sera soigné à l’hôpital complémentaire de Rennes qui se trouvait rue Jean Macé.
C’est là que les Allemands viendront le chercher le mois suivant. Il va passer un an au Front stalag 133 à Rennes, tremblant régulièrement lorsqu’il y avait des départs pour l’Allemagne. Il sera libéré en juillet 41, et rejoindra Paris où il devra pointer régulièrement à la kommandantur. Il est officiellement démobilisé le 16 août 1941. Ironie du sort, l’officier français qui signe son ordre de démobilisation est le chef d’escadron Lallemand"
Bombardement de Rennes le 17 juin 1940
Source : Wikipédia https://fr.wikipedia.org/wiki/Rennes_pendant_la_Seconde_Guerre_mondiale
Samuel's clock sur Market Street, San Francisco
Albert S. Samuels immigra d'Autriche avec ses parents et arriva à San Francisco en 1893. Il devint horloger au 895 Market Street en 1909.
En 1915, Samuels commanda une horloge de rue à Joseph Mayer de Seattle. Lorsqu'il déménagea son magasin au 856 Market Street en 1943, l'horloge l'accompagna.
Albert Samuels est décédé en 1973 et son commerce a été vendu quelques années plus tard. L'horloge est devenue un monument historique de San Francisco en 1975.
En 1990, l'horloge s'est arrêtée. Les Market Street Timekeepers l'ont remise en état de marche et lui ont redonné son aspect d'origine. Elle a été inaugurée à nouveau le 20 octobre 2000.
L'arrivée de la fibre aérienne à la Revestelle avec SFR
Béziers - Le canal et les neuf écluses de Fonseranes
L'échelle d'écluses comporte huit bassins de forme ovoïde (spécifique au canal du Midi), et donc 9 portes, permettant de franchir une dénivellation de 21,50 m, sur une longueur de 312 m. Au XIXe siècle, lorsqu'il a été décidé d'abandonner la traversée dans le lit de l'Orb et de construire un pont-canal, le 7e bassin a été modifié pour être raccordé au nouveau bief menant au pont. Ne sont donc désormais utilisées que six écluses (7 portes).
Selon Wikipédia https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89cluses_de_Fonseranes