Les peintures de Maria
Maria Pilard est née à Cherbourg le 22 décembre 1864. Son père, maître voilier, était allé travailler au Japon en 1866. Toute la famille l'avait accompagné et s'était d'ailleurs agrandie au cours du voyage, puisque le frère de Maria est né sur le bateau. Selon Maria, ce frère est mort également en mer. Maria a vécu plusieurs années au Japon où elle aurait appris à peindre. Seuls cinq tableaux de ceux qu'elle a peints en Algérie nous sont parvenus. Après la mort de son père au Japon fin 1870, Maria est revenue à Cherbourg avec sa mère, son frère Émile et sa sœur Louise. Sa mère s'est remariée avec un armateur qui, selon la légende familiale aurait dilapidé toute la fortune de sa femme.
En réalité, le beau-père de Maria, Pierre Lejeune, n'était pas armateur, mais gendarme de la marine, puis marin et il a donné à Maria 6 demi-frères et sœurs. C'était aussi un cousin (issu de germain) du père de Maria. Maria se marie en 1882 à Réville avec Louis-Auguste Cadel, qui était alors marin au commerce. Il devient guetteur-sémaphoriste dans la marine nationale et demande sa mutation pour l'Algérie en 1890. La famille a déjà 3 enfants et quatre autres naîtront en Algérie, dont mon grand-père Georges en 1893. Maria Cadel aurait commencé à apprendre la peinture au Japon. Mais comme disait Gildas, elle semblait un peu jeune pour cela : elle a quitté le pays à l'âge de 6 ans. Peu de ses œuvres sont parvenues en métropole. Lors du rappatriement d'Algérie en 1962, seuls les petits formats ont pu être glissés dans les valises. Ce sont les trois portraits que mon oncle Kopek avait en sa possession. Ils semblent tous les trois avoir été réalisés d'après des photos. Les deux grands formats "au désert" étaient venus en France avant la guerre d'Algérie. Ils étaient à papa. C'est moi qui les ai maintenant. Selon l'inscription au dos du châssis, ils ont été exposés à Alger en 1926, un an après la mort de Louis-Auguste. La pale d'hydravion peinte était, je crois, chez Kopek. Je dois avoir quelque part encore la reproduction d'un paysage de bord de mer grand format.
En réalité, le beau-père de Maria, Pierre Lejeune, n'était pas armateur, mais gendarme de la marine, puis marin et il a donné à Maria 6 demi-frères et sœurs. C'était aussi un cousin (issu de germain) du père de Maria. Maria se marie en 1882 à Réville avec Louis-Auguste Cadel, qui était alors marin au commerce. Il devient guetteur-sémaphoriste dans la marine nationale et demande sa mutation pour l'Algérie en 1890. La famille a déjà 3 enfants et quatre autres naîtront en Algérie, dont mon grand-père Georges en 1893. Maria Cadel aurait commencé à apprendre la peinture au Japon. Mais comme disait Gildas, elle semblait un peu jeune pour cela : elle a quitté le pays à l'âge de 6 ans. Peu de ses œuvres sont parvenues en métropole. Lors du rappatriement d'Algérie en 1962, seuls les petits formats ont pu être glissés dans les valises. Ce sont les trois portraits que mon oncle Kopek avait en sa possession. Ils semblent tous les trois avoir été réalisés d'après des photos. Les deux grands formats "au désert" étaient venus en France avant la guerre d'Algérie. Ils étaient à papa. C'est moi qui les ai maintenant. Selon l'inscription au dos du châssis, ils ont été exposés à Alger en 1926, un an après la mort de Louis-Auguste. La pale d'hydravion peinte était, je crois, chez Kopek. Je dois avoir quelque part encore la reproduction d'un paysage de bord de mer grand format.
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