1er octobre 2016A l’atterrissage, on a eu un peu de souci pour se ravitailler, notre hôtel est dans un quartier japonais, comme tout Vancouver, mais en plus extrême. La plupart du temps tout est indiqué en bilingue (Anglais Japonais), mais plus souvent, c'est tout en hiéroglyphes comme là-bas : enseignes, infos sur les paquets...Aussi, quand j'ai vu dans une galerie commerciale une échoppe de barbier comme à Chicago, je l'ai chopée illico (on me voit un peu sur la gauche de la photo) car c'était ça l'exotisme, dans le quartier.
Ce 2 octobre 2016,on a découvert qu'il n'y avait pas que des Asiatiques à Vancouver. Contrairement à la ville satellite de Richmond, où nous avions choisi l'hôtel pour être près de l'aéroport à l'arrivée. Et encore, même là, on a pu mettre du sirop d'érable sur nos pancakes. Pas de la sauce soja ...Cette ville est grandiose, enfin ce que nous en avons vu sur le littoral nord-ouest de la ville, où est situé le musée d'anthropologie. Tout est démesuré. Les larges avenues qui traversent des zones forestières denses.Des villas classieuses, immenses, manoirs ou quasi-châteaux, palais à la grecque, pas comme les champignons, mais avec profusion de colonnes et de frontons en simili marbre, demeures en bois de 500m2 ou habitations-concepts toutes de métal et de verre, se succèdent le long du bord de mer ou pas trop loin. Les parcs qui les entourent sont de bonne taille, très léchés et très protégés. Grilles (de préférence à pointes dorées), hauts murs ou haies opaques, caméras de surveillance, secteurs entiers réservés aux riverains, au milieu de 7 ou 8 golfs. On sent que les résidents sont contents d'eux, pleins aux as et peu discrets sur leur réussite sociale. Le paraître règne en maître. A proximité, on trouve aussi plusieurs campus universitaires et centres de recherche. Et s'intercalent quelques secteurs un peu moins sélects, mais c'est toujours pas la zone... Bon, là, on ne le dirait pas, mais en fait on était très enthousiastes et on a pris des tas de photos.La côte est profondément échancrée, parfois, la montagne descend jusqu'à l'eau. Dans le détroit qui sépare le continent de l'archipel, croisent de nombreux cargos, on a l'impression qu'ils sont tout près, à moins de 500 mètres. Les larges sentiers aménagés le long du rivage sont sillonnés de joggers, de cyclistes, de chiens qui promènent leurs maîtres et longés sur la mer par des colonnes de rameurs qu'on entend ahaner depuis la berge.Et au milieu de ce pays des gens heureux et riches se dresse, le Museum Of Anthropology (MOA) de Vancouver.
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