Au cours d'une escale à Port-Gentil, au Gabon, Serge Chauvigné fait la connaissance du Directeur d'une grosse compagnie commerciale française, la S.A.I.B.O. (Société Anonyme Industrielle du Bas Ogoué). Celui-ci cherche un gérant pour diriger sa Société à Libreville.

L'expérience qu'avait acquise mon père en Gold-Coast et sa formation de comptable ont incité ce Directeur à lui proposer cet emploi. Ils sont devenus, par la suite, de très bons amis.

En 1928, au cours d'un congé en France, Serge fait la connaissance d'une poitevine, Germaine Bourlaud, qu'il épouse et qui fut sa fidèle compagne jusqu'à la fin des ses jours. C'est sans appréhension, mais avec passion que Germaine a suivi son colonial mari à Libreville.

Non loin de cette capitale gabonaise, mon père a acheté un terrain à Achouka, petit village proche de Lambaréné, où il passe son week-end dans une grande case en bois sur pilotis qu'il a fabriquée sur les rives de l'Ogoué. Il a également embauché des indigènes, qui après avoir défriché la forêt, ont planté des palmiers à huile.

Le 5 juin 1929, son épouse met au monde, son premier garçon, Claude, à l'hôpital de Lambaréné dirigé par le célèbre Docteur Schweitzer, mais la naissance a été enregistrée à Port-Gentil, cité administrative la plus proche.

En 1930, la S.A.B.I.O. cessant son activité, Serge et les siens sont rentrés en France.

Daniel Chauvigné

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