Des recherches sur le web ont fait remonter des brides d'histoire du bateau, très anecdotiques.
 
Ducouedic_Compagnie_Armoricaine_de_Chalutage_a_Vapeur_env1910-via_YannLukas.png
Cette illustration fait partie du livre de Yann Lukas "Lorient, histoire d'une ville" dont des extraits numérisés sont publiés sur Google Book.
"Importateur de charbon, Émile Marcesche crée la Compagnie Armoricaine de Chalutage à vapeur en 1904. Un de ses bâtiments figure sur ce cliché : Le Ducouëdic, construit en 1906 (et démoli en janvier 1956 à Saint-Nazaire). L'armement a choisi comme emblème l'hermine bretonne, visible sur la cheminée du chalutier."

à l'aube 22 décembre 1923, le cargo La Havraise, en détresse, fait route vers Saint-Nazaire :

Nous avons alors en vue un chalutier à la cape, qui soudain fait route sur nous, s'approche le plus possible et parte porte-voix, nous crie : "Avez-vous besoin de secours ?"  Le Commandant lui répond : "Merci, je tente de gagner Saint-Nazaire." Il s'agit du chalutier Le Ducouëdic, du port de Lorient. C'est sans doute le triste état que doit présenter notre navire qui a attiré vers nous ve brave et généreux chalutier.
Source La balade des galets : récit d'un voyage mémorable de la touchante Havraise. de Pierre Griffe.


Avarie lors d'une tempête le 21 janvier 1941 au large des eaux territoriales portugaises alors qu'il était en retour d'une escorte de deux chalutiers déréquisionnés qui ralliaient la France. Soute à charbon noyée et chaufferie envahie, il dut mettre bas les feux. Dérive pendant 48 heures puis aperçu le 23 par le cargo espagnol Cabo Silleira qui, après trois tentatives malheureuses, parvient à le prendre en remorque et le conduit à Cadix. Repart de Cadix le 29/1, rejoint Casa le 30.. (Source : recherche de Alain Lepoittevin) André Houlbrèqu, qui était à bord à cette époque, fait mention de cet événement quand il revit la même situation 1 an plus tard à bord de l'Impétueuse. Article de 1979 paru dans Jeune Marine et republié.
Je me souviens alors qu'un an auparavant (NDLR: soit début 1941)  j'étais à bord d'un chalutier dragueur de mine de 38 mètres de long le "Ducouedic" : Parti de Casablanca pour escorter deux gros chalutiers Terreneuvas jusqu'à 30 milles au nord du Cap Saint-Vincent, le "Ducouedic" a été pris par une violente tempête d'ouest lors du retour sur Casa. Nous nous sommes alors trouvés dans la même situation que celle du "Lamoricière", et en perdition, nous avons dérivé pendant trois jours depuis Saint-Vincent jusqu'au Cap Sainte-Marie, près de Cadix, avant d'être pris en remorque par un cargo espagnol....
Un an auparavant, à bord du "Ducouedic", j'avais vécu ce même enchaînement des faits. L'eau embarque dans les soutes par le pont submergé. L'aspiration ne fonctionne plus. L'eau atteint les chaudières. La pression tombe. Trois jours de dérive.

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