le Museum Of Anthropology (MOA) de Vancouver fut créé en 1947 sur un terrain de l'université de Colombie Britannique, il se dresse sous sa forme actuelle de béton et de verre depuis les années 70. La salle la plus impressionnante, qui abrite les plus hauts totems, s'ouvre à la lumière sur le lac du parc. Sur la rive du lac, une reconstitution de constructions indiennes assure la continuité du décor de part et d'autre des parois de verre dans une mise en scène un peu trop appuyée. Les collections du musée ne sont pas seulement riches d'artefacts indiens locaux, même s'ils constituent le cœur spectaculaire de ses expositions. De nombreuses salles présentent des objets d'artisanat anciens et actuels de "peuples premiers" d'Amérique, d'Afrique et d'Asie. J'ai l'impression de me retrouver au Musée de l'Homme de mon enfance, les momies en moins, le spectacle en plus.
Et quand on croit avoir tout vu, on s'aperçoit que sous chacune des vitrines se trouvent 4 ou 5 tiroirs, de 1, 2 ou 3 mètres de long. Par curiosité, on tire sur les poignées, et l'on découvre d'autres objets exposés, à plat, sous une protection de verre, en relation avec la vitrine du dessus. Après consultation et vote, nous décidons à 2 voix sur 2 de ne pas refaire le parcours, car le quota de minutes du parking va exploser et nous n'avons pu payer que pour 2 heures (8 $)
Le MOA présente aussi une collection permanente de céramiques européennes ainsi qu'une exposition temporaire d'un peintre indien très coloré et très contestataire. Nous avons trouvé l'ensemble superbe, incontournable et bien mis en scène. On aurait pu y rester plus longtemps, mais au-delà des contingences de parking, d'autres aventures nous attendaient avant la fin de la journée. Comme partout à Vancouver., les collecteurs d'amendes sont à l’affût des stationnements qui dépassent. On pourrait même penser que les amendes sont la première ressource locale. Après les droits de parking, bien sûr.
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