Gabriel Bourlaud membre de la Société d'escrime de Poitiers
Cachet Société d'escrime de Poitiers au dos de la photo
Article de la Nouvelle République du 30 juin 2018.
Le club d’escrime de Poitiers fête en 2018 ses cent trente années d’existence. Une longévité qui fait de lui l’une des plus anciennes institutions poitevines.
L’année 1888, c’est la remise de la légion d’honneur à Émile Zola, les naissances de l’acteur Jean Murat et de l’artiste Maurice Chevalier, l’oreille coupée du peintre Vinent Van Gogh et… la création de la Société d’escrime de Poitiers. Cent trente ans après, le club d’escrime poitevin fêtera cet anniversaire aujourd’hui au complexe sportif Michel-Amand avec portes ouvertes le matin, gala d’escrime sportive, spectacle d’escrime artistique et rétrospective des dernières années l’après-midi.
“ Une fierté ”
Pour remonter un peu plus loin dans le temps et revenir au XIXe siècle, il faut se replonger dans une relique précieusement gardée par Didier Poupard. Président du Stade Poitevin Escrime entre 1998 et 2012, il en avait hérité il y a cinq ans de Claude Moreau, à la tête de l’institution entre 1969 et 1977, qui, lui-même, l’avait reçu des mains du Maître d’armes Gaston Robert des années auparavant. A l’intérieur de ce recueil, les noms de membres fondateurs dont un certain Paul Rebeilleau, des délibérations, des procès-verbaux, des comptes rendus, des annotations… Tout ce qui concerne la Société d’arme d’escrime de Poitiers entre 1888 et 1914. Entre sa création et la Première Guerre mondiale. « Il retrace toutes les activités de la salle d’escrime, se remémore Claude Moreau. Elles étaient particulièrement florissantes à l’époque puisque Poitiers était une ville de garnison. » L’histoire du club d’escrime poitevin est d’ailleurs intimement liée à celle de la Ville. La salle d’armes a notamment navigué entre la place du Maréchal-Leclerc, les Cordeliers, avant d’émigrer à la Ganterie puis au complexe Michel-Amand ces dernières années. La discipline n’a jamais disparu du paysage sportif poitevin. Grâce à Gaston Robert, qui a relancé l’activité après la Seconde Guerre mondiale, grâce à Claude Moreau, qui lui a fait intégrer dans les années 70 le Stade Poitevin omnisports, créé, lui, en 1900, grâce à tous ces licenciés, ces bénévoles, ces Maîtres d’arme qui se sont relayés au fil des saisons. « C’est une fierté, assure Guillaume Texier, le président actuel. C’est l’un des plus vieux clubs français encore en activité. » Et il se porte plutôt bien aujourd’hui avec ses cent soixante licenciés. Après cent trente ans d’existence, le Stade Poitevin Escrime a encore de beaux jours devant lui…
Cachet Société d'escrime de Poitiers au dos de la photo
Article de la Nouvelle République du 30 juin 2018.
Le club d’escrime de Poitiers fête en 2018 ses cent trente années d’existence. Une longévité qui fait de lui l’une des plus anciennes institutions poitevines.
L’année 1888, c’est la remise de la légion d’honneur à Émile Zola, les naissances de l’acteur Jean Murat et de l’artiste Maurice Chevalier, l’oreille coupée du peintre Vinent Van Gogh et… la création de la Société d’escrime de Poitiers. Cent trente ans après, le club d’escrime poitevin fêtera cet anniversaire aujourd’hui au complexe sportif Michel-Amand avec portes ouvertes le matin, gala d’escrime sportive, spectacle d’escrime artistique et rétrospective des dernières années l’après-midi.
“ Une fierté ”
Pour remonter un peu plus loin dans le temps et revenir au XIXe siècle, il faut se replonger dans une relique précieusement gardée par Didier Poupard. Président du Stade Poitevin Escrime entre 1998 et 2012, il en avait hérité il y a cinq ans de Claude Moreau, à la tête de l’institution entre 1969 et 1977, qui, lui-même, l’avait reçu des mains du Maître d’armes Gaston Robert des années auparavant. A l’intérieur de ce recueil, les noms de membres fondateurs dont un certain Paul Rebeilleau, des délibérations, des procès-verbaux, des comptes rendus, des annotations… Tout ce qui concerne la Société d’arme d’escrime de Poitiers entre 1888 et 1914. Entre sa création et la Première Guerre mondiale. « Il retrace toutes les activités de la salle d’escrime, se remémore Claude Moreau. Elles étaient particulièrement florissantes à l’époque puisque Poitiers était une ville de garnison. » L’histoire du club d’escrime poitevin est d’ailleurs intimement liée à celle de la Ville. La salle d’armes a notamment navigué entre la place du Maréchal-Leclerc, les Cordeliers, avant d’émigrer à la Ganterie puis au complexe Michel-Amand ces dernières années. La discipline n’a jamais disparu du paysage sportif poitevin. Grâce à Gaston Robert, qui a relancé l’activité après la Seconde Guerre mondiale, grâce à Claude Moreau, qui lui a fait intégrer dans les années 70 le Stade Poitevin omnisports, créé, lui, en 1900, grâce à tous ces licenciés, ces bénévoles, ces Maîtres d’arme qui se sont relayés au fil des saisons. « C’est une fierté, assure Guillaume Texier, le président actuel. C’est l’un des plus vieux clubs français encore en activité. » Et il se porte plutôt bien aujourd’hui avec ses cent soixante licenciés. Après cent trente ans d’existence, le Stade Poitevin Escrime a encore de beaux jours devant lui…
