Cartes postales d'antan
Cartes postales et photos anciennes des lieux où ont vécu nos familles. Si une date est indiquée, c'est généralement celle du cachet de la poste. Les noms géographiques des sous-albums sont ceux de provinces de l'ancien régime (ou à peu près) : Sète est en Languedoc et Nantes en Bretagne. Breiz Atao, que diable !
du Vendredi 24 Avril 1903 au Samedi 28 Juin 1952
Cartes postales d'antan → Bretagne
Dimanche 15 Août 1948
Cartes postales d'antan → Gascogne & Béarn
Samedi 30 Août 1952
Cartes postales d'antan → Lorraine
Jeudi 16 Août 1956
Cartes postales d'antan → Normandie
du Vendredi 30 Octobre 1903 au Dimanche 9 Mai 1915
Cartes postales d'antan → Normandie → Le Havre
Vendredi 24 Juillet 1959
Cartes postales d'antan → Picardie
Samedi 26 Août 1933
Cartes postales d'antan → Poitou
du Samedi 14 Août 1926 au Mardi 26 Août 1952
Cartes postales d'antan → Provence
du Vendredi 24 Avril 1903 au Vendredi 18 Juin 1954
Cartes postales d'antan → Provence → Le Revest-les-Eaux
Mardi 11 Octobre 1904
Cartes postales d'antan → Provence → Toulon
du Samedi 5 Août 1905 au Vendredi 8 Mai 1908
Nos toutous & Co
Rascal, Okami, Cisco, Rackam, Rayan, Poker, Cyan, Cristal, Yann
du Lundi 1 Mai 2000 au Mardi 9 Janvier 2024
Chouettes, Zhiboux & Co
du Lundi 5 Novembre 2007 au Mardi 2 Janvier 2024
Portraits de famille → Bayle & Co
du Dimanche 14 Juillet 1946 au Dimanche 1 Janvier 1984
Nos métiers → Transports toulonnais
du Samedi 5 Août 1905 au Vendredi 8 Mai 1908
Nos maisons → Carqueiranne
du Dimanche 10 Novembre 2013 au Dimanche 8 Mars 2015
Nos maisons → Revestelle
du Lundi 28 Février 2005 au Samedi 28 Octobre 2023
Nos maisons → Fort-Mahon
La maison de maître avait été construite au début du XXe siècle par un grossiste en boucherie qui l'avait accolée à ses étables. Jusqu'à ce qu'on l'achète en septembre 1972, elle était louée avec ses 20 hectares de prairie à une famille d'éleveurs : Louvel. Quand la propriété a été mise en vente, l'éleveur a acquis les terres et nous avons acheté les bâtiments sur 4000 m2.
Les locaux avaient été occupés par les Allemands pendant la guerre. Ils avaient surélevé la tour de l'escalier pour y installer un mirador. La baie d'Authie constituait en effet un lieu possible de débarquement depuis l'Angleterre et cette maison faisait partie de la ligne de défense allemande sur cette côte. Les Anglais le savaient bien qui essayèrent de bombarder la maison : 2 séries de 5 trous de bombe se croisent non loin de la maison où elles ont créé des mares, bien alignées, pour qui sait en lire la carte. La charpente de la maison se souvient des bombardements : un architecte avait souligné les effets du souffle sur la poutraison ; il disait que la charpente avait "flambé, ce qui est le terme technique pour indiquer qu'elle était penchée. Mais ces poutres là ont un jour flambé pour de vrai dans un incendie causé par un court-circuit.
Lors de la Libération, alors que les Allemands étaient partis depuis longtemps, une équipe de joyeux drilles a voulu jouer aux résistants et a criblé la maison de tirs de grenades. Les dommages de guerre ont couvert les dégâts qu'ils avaient causés, eux, et pas les Allemands. Quand nous y sommes arrivés, la maison était inhabitée depuis l'avant-guerre, enfin sauf la période de l'Occupation.
Les Allemands avaient tiré une ligne électrique depuis la route et ce fut la seule période où la maison fut connectée au réseau électrique, jusqu'à ce que les actuels propriétaires en financent l'électrification. Quand notre famille en était propriétaire, de 1972 à 1990, l'électricité était celle du groupe électrogène d'occasion que nous avions acheté aux enchères à EDF. C'était un groupe de secours qui tournait au gas-oil, plutôt volumineux et qui était calibré pour alimenter tout un canton en cas de panne de secteur ! Les armoires de commande étaient impressionnantes. Nous ne l'allumions qu'en soirée, au grand dam des chasseurs de la baie qui n'appréciaient pas le raffut.
Les locaux avaient été occupés par les Allemands pendant la guerre. Ils avaient surélevé la tour de l'escalier pour y installer un mirador. La baie d'Authie constituait en effet un lieu possible de débarquement depuis l'Angleterre et cette maison faisait partie de la ligne de défense allemande sur cette côte. Les Anglais le savaient bien qui essayèrent de bombarder la maison : 2 séries de 5 trous de bombe se croisent non loin de la maison où elles ont créé des mares, bien alignées, pour qui sait en lire la carte. La charpente de la maison se souvient des bombardements : un architecte avait souligné les effets du souffle sur la poutraison ; il disait que la charpente avait "flambé, ce qui est le terme technique pour indiquer qu'elle était penchée. Mais ces poutres là ont un jour flambé pour de vrai dans un incendie causé par un court-circuit.
Lors de la Libération, alors que les Allemands étaient partis depuis longtemps, une équipe de joyeux drilles a voulu jouer aux résistants et a criblé la maison de tirs de grenades. Les dommages de guerre ont couvert les dégâts qu'ils avaient causés, eux, et pas les Allemands. Quand nous y sommes arrivés, la maison était inhabitée depuis l'avant-guerre, enfin sauf la période de l'Occupation.
Les Allemands avaient tiré une ligne électrique depuis la route et ce fut la seule période où la maison fut connectée au réseau électrique, jusqu'à ce que les actuels propriétaires en financent l'électrification. Quand notre famille en était propriétaire, de 1972 à 1990, l'électricité était celle du groupe électrogène d'occasion que nous avions acheté aux enchères à EDF. C'était un groupe de secours qui tournait au gas-oil, plutôt volumineux et qui était calibré pour alimenter tout un canton en cas de panne de secteur ! Les armoires de commande étaient impressionnantes. Nous ne l'allumions qu'en soirée, au grand dam des chasseurs de la baie qui n'appréciaient pas le raffut.
du Mardi 1 Novembre 2011 au Mercredi 6 Mars 2024
Nos maisons → Coulombiers
du Samedi 1 Juillet 2006 au Samedi 17 Novembre 2007